Graphiti-élément

Raymond Viallon

Galerie Vrais Rêves, Lyon

Toujours en relation avec le paysage Pascal Mirande s’est intéressé, en 2013 lors d’un voyage en Islande, aux anaglyphes, permettant à l’aide de lunette 3D une vision en relief de la photographie.

Les anaglyphes mettent en évidence le jeu graphique entre le regard, la perception et la trans- formation du sujet par la superposition de deux images réalisées simultanément. Sans les lunettes et donc sans le dédoublement des deux images, la photographie nous apparaît parasitée, interférée par la superposition décalée créant un jeu graphique et coloré, irisé par le décalage rouge et bleu.

Cette perception offre un résultat proche du divisionnisme en peinture mis en évidence par Michel-Eugène Chevreul au XIXème et appliqué entre autres par peintre Georges Seurat.